Inori
Karlheinz Stockhausen

Karlheinz Stockhausen
Inori, adoration pour un ou deux solistes et orchestre de chambre (1976-77)
"Avec Inori, Stockhausen reprend tous ces fils et les tisse ensemble dans une séquence continue, d’une beauté envoûtante. En route pour Osaka à l’occasion de l’Expo 1970, il fait une escale de dix jours en Australie. Là, il rencontre la jeune danseuse Philippa Cullen, qui avait déjà mené des expérimentations avec des ensembles locaux dans des ateliers mêlant musique et mouvement, où chaque médium adoptait la forme de l’autre. Elle avait commandé un dispositif de biofeedback, proche de la thérémine, permettant aux danseurs de produire des sons directement à partir des mouvements de leur corps : un nouveau saut conceptuel, cette fois issu du monde du ballet, et un exemple autonome de « voyage spatial musical ». Stockhausen fut impressionné et l’invita en Allemagne en 1973, lorsqu’une commande lui parvint de la part d’une banque japonaise : « apporter une contribution à la culture japonaise qui ait une valeur durable pour la postérité ». Cullen montra au compositeur des gestes de prière issus de diverses cultures à travers le monde, et la forme d’Inori — mot japonais signifiant adorations — commença à prendre forme."
Peter Quantrill, extrait de la note de programme d'Inori.
Le Balcon
Direction musicale Maxime Pascal
Projection sonore Florent Derex
Danse Emmanuelle Grach
Version pour petit orchestre sonorisé
Nomenclature : 2 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons, 4 cors, 2 trompettes, 2 trombones, Tuba, 4 percussionnistes, 5 violons, 2 altos, 2 violoncelles, 2 contrebasses